Pourim
Pourim est une fête juive très joyeuse que l'on fête entre le mois de février et la fin du mois de mars.
Quel est l'origine de la fête de pourim ?
Pourim (traduction : le sort) est une fête populaire, généreuse et joyeuse. C'est la fête du hasard, de la fatalité, du courage et de la providence.
Elle a pour source l'histoire d’Esther, reine de Perse qui, vers l’an 480, sauva le peuple de Juda menacé d'extermination par un ministre, Haman. Il avait déjà tiré au sort le jour des massacres quand Esther, elle-même fille de la tribu de Juda, parvint à obtenir de son époux, le roi Assuérus, le salut des Juifs.
Ce récit figure dans le Tanakh (Bible hébraïque), ainsi que dans l'Ancien Testament de la Bible chrétienne. Esther figure la raison, la pondération, le courage et la foi, face à l'aberration et le hasard de la destinée.
Le jour de Pourim, le Livre d'Esther est lu dans tous les foyers des croyants juifs.
Traditionnellement, le jour précédent Pourim est un jour de jeûne.
Célébration de Pourim
Pourim est célébré entre le mois de février et la fin du mois de mars.
La date exacte en est fixée chaque année selon le calendrier judaïque, basé sur les mouvements de la lune et du soleil.
Les coutumes de la fête de Pourim
Pourim, fête de partage et d'échange
Pourim est la fête du partage et il faut donner à ceux qui sont dans le besoin.
On échange des cadeaux en nourriture : des gâteaux, des fruits, des boissons.
Les petits et les grands se déguisent.
Les familles se réunissent pour fêter cette journée de célébration de la liberté et sont invitées à festoyer.
Le
repas, différent selon les pays, peut se composer d'un bouillon de poule,
d'une poule farcie, de farcis ou boulettes à la viande, au poulet ou aux légumes (les "kreplach" ou
les "maakoud"), de fèves, d'artichauts, etc.
Le repas est aussi très souvent végétarien.
On peut, pour accompagner les réjouissances, boire du vin
abondamment, sans toutefois en perdre ses esprits !
Les paniers de petits gâteaux ne manquent dans aucun foyer car c’est le principal cadeau que l’on offre aux amis et aux proches. On y met des chocolats, des nougats, des amandes enrobées de caramel ou de chocolat, des beignets, des oreillettes, des petits gâteaux, des fruits, du vin, etc.
Ces corbeilles de friandises sont appelés Shlach Manos en yiddish et Mishloach Manot en hébreu.
Parlons cuisine
Quelques gâteaux traditionnels que l'on peut trouver dans le "Mishloach Manot"
Les oreilles d’Haman (ou houmen tachen ou hamantaschen ou Oznai Haman) sont des gâteaux en forme de triangle, fourrés à la confiture, aux fruits secs, aux graines de pavot, aux amandes, aux dattes, aux prunes, etc.
Les yoyos sont des sortes de beignets en forme de rosace, arrosés de miel.
Les bagels sont des pains troués que l'on assaisonne sucrés ou salés et que l'on accompagne de fromage frais, de poisson fumé, Les oeufs brouillés au saumon fumé
Les oreilles du juge (ou oreillettes) sont constituées d’une pâte aux œufs et à la farine que l’on coupe en lanières et que l’on fait frire dans l’huile.
Les montecaos (ou montecados ou mantecados ou gâteaux blancs) sont de petits gâteaux ronds très friables, très sucrés, cuits au four très brièvement.
Les knedlets sont des tartelettes aux amandes.
Les rugelachs ou rogelachs sont des feuilletés roulés et fourrés aux amandes, au chocolat, à la confiture, à la cannelle, etc. Ils peuvent être réalisés avec de une pâte mêlant farine, beurre et fromage blanc ou avec des feuilles de brick.
Les zradocks ou pappadam sont de fines galettes parfumées aux graines d’anis.